Les modes de consommation des Français ont beaucoup évolué avec le temps. Principalement, dans les villes, où consommer hors domicile s’inscrit de plus en plus dans les habitudes. Ainsi, ce qu’on appelle la consommation hors du domicile, qui prend aussi en compte le click & collect ou le drive, génère de nombreux emballages dont l’impact sur l’environnement doit être réduit.
La quantité d’emballages issus de la consommation hors domicile a augmenté de 3,7% entre 2012 et 2018. La consommation hors domicile regroupe principalement les repas, en-cas, boissons en dehors du repas, à tous les moments de la journée et à toutes les occasions (ventes à emporter ou sur place).
« La restauration rapide est le secteur d’activité moteur de la croissance de la consommation hors domicile. Dans ce secteur, les évolutions des emballages sont notamment boostées par la réglementation, avec la suppression progressive des emballages en plastique à usage unique au profit des emballages en carton, qui représentent en 2018 près de la moitié des tonnages des emballages de la restauration rapide. Une autre tendance qui a un impact sur le gisement des emballages : le fort développement des commandes digitales et de la livraison, accentué par la crise sanitaire. » Déclare Catherine Barucq, responsable des études chez Citeo
Cette publication présente les chiffres clés du gisement des emballages issus de la consommation hors domicile des ménages pour l’année 2018.
L’étude qui a été menée enregistre les emballages liés à la consommation des ménages. Elle ne prend pas en compte les emballages de formats commerciaux et industriels utilisés par les professionnels (comme un emballage de plaquette de beurre ou encore un fût de bière pression).
Retrouvez tous les résultats de l’étude Citeo x ADEME sur le gisement des emballages de la Consommation Hors Domicile ici.
